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jeudi 25 avril 2024

Toute puissance des journalistes : des fissures dans le dispositif breton ?

Le rédacteur en chef du Télégramme est l'auteur d'un édito publié aujourd'hui que j'ai eu un peu de mal à comprendre de prime abord tant il était pour moi hallucinant, mais que finalement je trouve assez éclairant sur la manière dont les journalistes, ou au moins certains d'entre eux, ceux de notre région, conçoivent leur rôle... et s'inquiètent pour leur avenir...

Ceux du Télégramme se plaignent donc que depuis environ un an, cinq d'entre eux ont été convoqués et entendus par la police ou la gendarmerie, à l'instar d'Olivier Cuzon très récemment : une à Lorient pour un présumé recel de violation du secret de l'instruction, trois dans le Finistère suite à une plainte pour diffamation d'un élu qu'ils avaient mis en cause dans un article, et un photographe dans les Côtes d'Armor.

Cette séquence est dite "inédite". Pour les journalistes, il s'agirait de "pressions" exercées sur eux.

Le lecteur lambda dont je suis en déduit qu'auparavant, les journalistes locaux n'ont peut-être jamais fait l'objet d'aucune plainte en diffamation ou relative à une violation du secret de l'instruction, ce qui peut paraître très inquiétant en matière journalistique mais est conforme à ce que l'on observe par ici depuis toujours : nos journalistes n'inquiètent jamais les notables locaux, qu'ils soient élus, fonctionnaires ou autres, ils sont à leur service et n'informent jamais le public de ce qui pourrait les déranger.

Pour retrouver par exemple tous les articles de la presse locale sur les frasques de Christian Barthes, ancien directeur de l'hôpital psychiatrique de Bohars dans les années 1990, violeur, pédophile et proxénète notoire, auteur de violences et malversations diverses, vous pouvez toujours vous accrocher, il n'y en a jamais eu, ou à peine... et à ma connaissance, aucun journaliste ne s'est jamais plaint d'avoir été empêché d'informer le public sur tous les scandales dont cet individu n'était que l'un des protagonistes...

A l'inverse, lorsqu'il s'agit par exemple de calomnier publiquement une victime de la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest, ils se prêtent à l'exercice de bonne grâce, comme ce fut le cas au lendemain de mon procès brestois d'avril 2013.

Nous avons donc une presse aux ordres. 

Une presse sans histoires, aussi, certes, ce qui est la marque d'une presse aux ordres. 

Or, ce n'est pas ce qu'en attendent ses lecteurs, hormis ceux de la mafia locale.

Les autres n'existant pas aux yeux de nos journalistes locaux se tournent depuis longtemps vers Internet et les réseaux sociaux pour s'informer mutuellement et informer eux-mêmes le public directement, autrement dit faire aussi bien que possible tout le travail que les journalistes professionnels ne font pas, en sachant, comme moi en 2013, qu'il est inutile d'aller porter plainte contre des journalistes aux ordres (j'avoue avoir été très tentée de le faire contre Steven Le Roy pour son torchon du 10 avril 2013, un compte rendu très malhonnête de l'audience de la veille, et n'ai finalement pas déposé de nouvelle plainte, sachant qu'elle finirait comme toutes les autres, puisque j'ai bien contre moi toute la mafia brestoise, ayant le tort, pour commencer, d'avoir toujours été tête de classe durant ma scolarité brestoise, puis femme ingénieure, ce qui est aussi grave que d'avoir toujours eu les meilleures notes en classe, et pour couronner le tout, d'avoir notamment refusé de commettre des crimes et délits contre la Nation pour le compte d'anciens employeurs mafieux et travaillé à l'assèchement de trafics d'armes à partir des stocks de matériels de l'Armée de l'Air, alors qu'à Brest les ouvriers de l'arsenal avaient toujours fait ce qu'ils voulaient avec les stocks de matériels militaires et n'entendaient pas en être privés d'une quelconque manière... ce qui m'a valu à compter des années 1990 de subir du harcèlement moral en entreprise à très haute dose et plusieurs tentatives d'assassinat, la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest et ses complices de la mafia brestoise y ayant toujours été associés).

Cependant, il semblerait que nous ne soyons pas les seuls, puisque les journalistes du Télégramme se plaignent aussi de difficultés croissantes d’accès aux sources policières, de gendarmerie et judiciaires, leur travail habituel de "communication maîtrisée des pouvoirs publics" tendant à leur échapper au profit desdits pouvoirs, "toujours plus tentés d’assurer eux-mêmes leur transmission d’informations, bien souvent sur des plateformes sociales américaines voire chinoise".

Et s'ils devenaient réellement journalistes au lieu de continuer à dépendre exclusivement de ces sources dont la fiabilité peut être sujette à caution ? Y ont-ils parfois songé ? 

Ils auraient alors le soutien de tous leurs lecteurs qui ne demandent pas mieux que de découvrir dans leurs quotidiens les résultats de réelles investigations indépendantes et aussi complètes que possible.

Evidemment, cela implique de rompre avec l'establishment et prendre le risque de lui déplaire.

Mais si de toute façon, même en étant servile, le journaliste n'est plus au-dessus des lois et peut se voir lui aussi convoquer par la police ou la gendarmerie pour répondre de plaintes pour diffamation, pourquoi ne pas tenter l'expérience ?

 

 

https://www.letelegramme.fr/opinions/a-nos-lecteurs-une-pression-inedite-sur-les-journalistes-de-votre-quotidien-6571771.php

[À nos lecteurs] Une pression inédite sur les journalistes de votre quotidien

 

Par Samuel Petit

Cinq journalistes du Télégramme ont été auditionnés en quelques mois. Une pression que nous souhaitons dénoncer.

 

[À nos lecteurs] Une pression inédite sur les journalistes de votre quotidien
(Photo Le Télégramme)

 

La séquence est inédite. En moins d’un an, cinq journalistes du Télégramme ont été convoqués et entendus par la police ou la gendarmerie dans le cadre de leurs fonctions. Cette pression sur notre rédaction n’a jamais été aussi forte depuis la création de votre journal. Nous sommes enclins à penser qu’elle traduit une forme de défiance à l’égard du travail de journalistes professionnels, qui agissent pourtant dans un cadre légal et réglementaire bien charpenté dans notre pays.

Première semonce en mai 2023 : une journaliste de notre rédaction de Lorient est convoquée par l’Inspection générale de la police nationale au commissariat de la ville. Le délit présumé ? Recel de violation du secret de l’instruction. En d’autres termes, l’accusation porte sur la publication d’informations dont nous aurions disposé grâce à une personne ayant violé le secret de l’instruction. La volonté de pression sur une journaliste professionnelle ne fait pas de doute.

Second épisode, en ce mois d’avril : la convocation de trois de nos journalistes, co-auteurs d’un article mettant en cause un élu finistérien. Là encore, trois auditions suite à une plainte pour diffamation. Audition, relevé d’empreintes… La procédure certes, mais, là encore, une pression réelle et contestable.

Enfin, une dernière affaire dont on peine à mesurer l’enjeu. Notre photographe, auteur de la photo prise par drone de l’église incendiée de Bringolo dans les Côtes-d’Armor, suspecté d’utiliser son engin volant sans respecter la loi, a été convoqué ces derniers jours par une brigade de gendarmerie. Entendons-nous bien : les drones sont devenus suspects en cette période de menace d’attentats et c’est normal. Au point de mobiliser la justice sur l’improbable infraction d’un journaliste connu et reconnu dans la région, disposant des autorisations requises ?

« Le rôle des journalistes n’est pas de relayer une communication maîtrisée des pouvoirs publics mais d’informer les citoyens. »

Cette série malencontreuse de convocations et auditions ne vise malheureusement pas que Le Télégramme. Ces derniers mois, des confrères d’autres titres de presse régionale ont subi le même sort. Cette pression intervient dans un contexte bien identifié : difficultés croissantes d’accès aux sources policières, de gendarmerie et judiciaires, corsetage de la communication dans certains parquets, volonté des ministères régaliens de maîtriser depuis Paris l’information sur les troubles à l’ordre public, difficile accès aux données publiques huit ans après la mise en application de la loi pour une République numérique… Qu’elle soit le fruit du zèle de certains ou d’une réelle volonté politique, cette pression est hors de propos à l’heure où l’État s’interroge sur l’avenir des médias d’information.

Pourtant, plus que jamais, le droit à l’information est essentiel. Il ne doit en rien être entravé par ceux qui disent la loi et la font appliquer. Enquêtes empêchées ou abandonnées, affaires dissimulées… Le rôle des journalistes n’est pas de relayer une communication maîtrisée des pouvoirs publics mais d’informer les citoyens. À l’heure où élus ou fonctionnaires seraient toujours plus tentés d’assurer eux-mêmes leur transmission d’informations, bien souvent sur des plateformes sociales américaines voire chinoise, rappelons aujourd’hui que la mission d’information relève des médias et des journalistes professionnels dont les rôles sont établis et reconnus.

 

Olivier Cuzon chez Mediapart avec sa convocation à la police...


https://www.mediapart.fr/journal/france/240424/gerald-darmanin-porte-plainte-en-personne-contre-un-syndicaliste-brestois

Gérald Darmanin porte plainte en personne contre un syndicaliste brestois

Pour un article mettant en doute le « républicanisme » de certains « képis » sur la base de diverses enquêtes de presse, dont certaines de Mediapart, le syndicaliste Olivier Cuzon a été convoqué au commissariat de Brest. La plainte en diffamation émane de Gérald Darmanin en personne.

Mathilde Goanec

« C’est une feuille de chou notre truc, on se demande un peu pourquoi le ministre en personne s’occupe de ça. » À sa grande surprise, Olivier Cuzon, enseignant et syndicaliste brestois chez Sud Éducation, a été convoqué le 19 avril dernier au commissariat de Brest, à la suite d’une plainte de Gérald Darmanin pour diffamation et injure publiques à l’encontre de la police et de la gendarmerie nationales. « Je me suis alors gratté la tête, pour savoir ce que j’avais pu faire ou dire, en manif, le mégaphone à la main, bien que ça ne soit pas trop mon genre… », se remémore le militant.

 

Je ne lirai pas la suite pour 1€, le début me suffit, je suis déjà morte de rire...

Très probablement, c'est donc lui et quelques complices de l'extrême-gauche brestoise qui sont revenus lire l'unique article de mon blog lui étant consacré jusqu'au 20 avril dernier, lequel datait du 8 décembre 2015 :

- une lecture le 15 avril,

- une autre le 18 avril,

- encore une le 19 avril,

- 16 lectures le 20 avril, enregistrées dans la matinée, avant ma première publication de ce jour,

- une lecture le 21 avril,

- une lecture le 25 avril,

soit un total de 21 lectures depuis le 15 avril dernier, pour 268 lectures depuis la publication de l'article.



 

Voilà l'article :

https://satanistique.blogspot.com/2015/12/olivier-cuzon-militant-de-la-gauche.html

Ils devaient chercher un article plus récent susceptible de les éclairer sur la plainte du ministre ou de les aider à y répondre...

Et ce sont eux qui me traitent de paranoïaque...

Ils sont totalement paranos.

Par ailleurs, on notera, comme d'habitude, la levée de boucliers médiatiques dès que l'un d'entre eux commence à voir le début des prémices d'un quelconque souci qui puisse lui advenir, tandis qu'à l'inverse, ils estiment toujours avoir tous les droits à l'encontre de leurs victimes diverses et variées, notamment celui de les faire taire de manière ultra-violente, tout en les discréditant avec des "biographies" entièrement fausses.


Lire ou relire :

http://satanistique.blogspot.com/2024/04/une-plainte-du-ministre-gerald-darmanin.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/04/des-soutiens-brestois-du-syndicaliste.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/04/affaire-olivier-cuzon-deja-un-tres-long.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/04/affaire-olivier-cuzon-le-figaro-retient.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/04/affaire-olivier-cuzon-article-douest.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/04/encore-un-soutien-pour-olivier-cuzon.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/04/de-la-police-des-moeurs.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/04/au-tour-de-mathilde-panot-detre.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/04/insoumises-multiplication-des.html


mercredi 24 avril 2024

Spammeur toujours là...

Et toujours sur les deux mêmes articles...


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mardi 23 avril 2024

Insoumises : multiplication des convocations par la police

 

 

Hu ! Hu !

Moi, ça va, je n'ai toujours eu que des contrats de travail en bonne et due forme. 

Comme "sale pute de femme ingénieure volant la place des hommes dans le travail", certes, mais au moins, je ne m'en suis jamais cachée, j'ai toujours signé.

A mon humble avis, on va encore avoir quelques surprises avec les clandestines :



Lire ou relire :

http://satanistique.blogspot.com/2024/04/une-plainte-du-ministre-gerald-darmanin.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/04/des-soutiens-brestois-du-syndicaliste.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/04/affaire-olivier-cuzon-deja-un-tres-long.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/04/affaire-olivier-cuzon-le-figaro-retient.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/04/affaire-olivier-cuzon-article-douest.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/04/encore-un-soutien-pour-olivier-cuzon.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/04/de-la-police-des-moeurs.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/04/au-tour-de-mathilde-panot-detre.html


7 octobre : démission du chef du renseignement militaire israélien

 

 

Même moi j'avais été avertie sur mon petit blog quasi confidentiel par des messages concomitants des réquisitions complètement folles pour la décision de justice associée me concernant, rendue le 6 octobre 2023.

En provenance de Djeddah, ces commentaires avaient été postés sur l'unique article de mon blog où le conflit Israël-Palestine ait jamais été évoqué.

Ici :

https://satanistique.blogspot.com/2016/07/en-2010-et-2011-les-chinois-de.html?showComment=1694723146443#c2568771744402911778


Traduction :

Entreprise d'assainissement
Drainage des égouts


Et dès le 7 octobre, le terroriste en chef Pascal Edouard Cyprien Luraghi, dont les textes sont laborieusement peaufinés durant plusieurs jours, postait sur son blog un article intitulé "Les salauds de la vie" et illustré par la photographie d'un rat mort signifiant qu'il se réjouissait du "drainage des égouts" entrepris le même jour.

 

A lire ou à relire :

http://satanistique.blogspot.com/2024/04/de-la-police-des-moeurs.html


Au tour de Mathilde Panot d'être convoquée par la police...

Celle d'Olivier Cuzon à Brest s'inscrit bien dans la même série :

http://satanistique.blogspot.com/2024/04/de-la-police-des-moeurs.html

Ce n'est pas direct, mais en définitive, c'est bien aussi de cela qu'il s'agit : mine de rien, il venait d'affirmer ou de réaffirmer un droit de viol et de terrorisme islamiste en se défendant assez maladroitement d'être misogyne, raciste ou nazi (non, non, ce n'est pas moi qui le suis, ce n'est pas l'extrême-gauche qui peut l'être, ce sont les militaires qui nous empêchent d'aller fomenter tout un tas de rébellions armées à travers le monde... et jusque sur le sol français, dans nos collèges et lycées publics où l'on manipulait tranquillement des hordes de jeunes influençables depuis tellement d'années... par exemple quand on s'amusait à amener des manifestations lycéennes hurler des insanités sous les fenêtres de Petitcoucou avant que la police ne nous ramène dans le cortège, sous Jack Lang et Jean-Luc Mélenchon à l'Education nationale, ou bien encore quand on a tiré parti du procès qu'on a fait à Petitcoucou en 2013 pour expliquer à nos élèves ce qu'il en coûte d'être assez méchant pour avoir toujours les meilleures notes à l'école...).

 

Lire ou relire :

http://satanistique.blogspot.com/2024/04/une-plainte-du-ministre-gerald-darmanin.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/04/des-soutiens-brestois-du-syndicaliste.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/04/affaire-olivier-cuzon-deja-un-tres-long.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/04/affaire-olivier-cuzon-le-figaro-retient.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/04/affaire-olivier-cuzon-article-douest.html

http://satanistique.blogspot.com/2024/04/encore-un-soutien-pour-olivier-cuzon.html

 

 

https://rmc.bfmtv.com/actualites/police-justice/lfi-mathilde-panot-egalement-convoquee-par-la-police-pour-apologie-du-terrorisme_AN-202404230497.html

LFI: Mathilde Panot convoquée par la police pour "apologie du terrorisme"

 
LP avec CP

Mathilde Panot le 19 décembre 2023 à l'Assemblée nationale

Mathilde Panot le 19 décembre 2023 à l'Assemblée nationale - Ludovic MARIN / AFP

 
Après Rima Hassan, la présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale Mathilde Panot est également convoquée par la police judiciaire pour être entendue dans le cadre d'une enquête pour "apologie du terrorisme".

Après Rima Hassan, Mathilde Panot est elle aussi convoquée par la police judiciaire de Paris pour "apologie du terrorisme". "J’ai reçu ce jour, de la Direction de la Police Judiciaire de Paris une convocation pour être entendue dans le cadre d’une enquête pour 'apologie du terrorisme'", indique la présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale dans un communiqué.

"J’alerte solennellement sur cette instrumentalisation grave de la justice visant à bâillonner des expressions politiques, ajoute Mathilde Panot. Le régime macroniste aura transgressé toutes les limites imaginables. C’est donc la première fois dans toute l’histoire de la Cinquième République qu’une présidente d'un groupe d’opposition à l’Assemblée nationale est convoquée pour un motif aussi grave sur la base d’accusations fallacieuses. Plus inquiétant encore, cette convocation se fonde sur une communication officielle du groupe datant du 7 octobre."

"Nous ne nous tairons pas"

"Nous ne nous tairons pas, assure la présidente du groupe LFI à l'Assemblée. Aucune convocation, aucune intimidation de quelque nature que ce soit ne nous empêchera de protester contre le génocide en cours contre le peuple palestinien. J’appelle tout un chacun à prendre conscience de la mesure des atteintes alarmantes contre la liberté d’opinion et contre la démocratie."

Le 7 octobre, le groupe LFI avait publié un texte qui avait suscité la polémique car il mettait notamment en parallèle l'attaque du Hamas, décrite comme "une offensive armée de forces palestiniennes" et "l'intensification de la politique d'occupation israélienne" dans les territoires palestiniens.

La militante franco-palestinienne Rima Hassan, candidate aux élections européennes en septième position sur la liste de La France insoumise conduite par Manon Aubry, a reçu une convocation de la police le 19 avril, pour "apologie publique du terrorisme (…) commise au moyen d'un service de communication au public en ligne". Elle doit être entendue, librement, à la fin du mois. Les faits qui lui sont reprochés auraient été commis entre le 5 novembre et le 1er décembre. "Je me sens sereine et combative, a affirmé Rima Hassan. Sereine car j'estime n'avoir rien à me reprocher, m'être toujours exprimée de manière critique à la fois envers le Hamas et son mode opératoire terroriste mais aussi d'Israël. Et je suis très combative car je crois que ce sont des manoeuvres politiciennes."

"Un évènement sans précédent" pour Jean-Luc Mélenchon

Sur X, le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon dénonce "un évènement sans précédent dans l'histoire de notre démocratie". "Comme les interdictions de conférences et les condamnations de syndicalistes ont pu se faire sans trop de solidarité, comme certains médias ont concentré leurs coups sur nous sans opposition, l'extrême-droite avance, écrit l'ancien candidat à la présidentielle. Les associations amies de Netanyahu osent porter plainte contre la présidente de notre groupe parlementaire à propos de son communiqué du 7 octobre. La police convoque sans état d'âme à tour de bras une liste que l'on dit très longue. Toute la sphère politique et intellectuelle anti génocide est menacée. Un événement sans précédent dans l'histoire de notre démocratie. On sait dorénavant qui menace la liberté de conscience et pourquoi: protéger un génocide!"

LP avec CP

 

De la police des moeurs...

 

 

Aujourd'hui, les femmes ont accès aux mêmes écoles et emplois d'ingénieurs que les hommes. Ce sont des droits qu'elles ont acquis de manière très progressive des années 1920 jusqu'aux années 1970. En parallèle, on a vu apparaître un nouveau genre de "prostituée", c'est la "sale pute de femme ingénieure qui vole la place des hommes dans le travail".

En conséquence de quoi, de nouvelles "chasses à la femme" ont aussi été ouvertes, mettant à peu près tout le monde d'accord, sauf les intéressées.

Interrogez Olivier Cuzon, Arnaud Hell, Josette Brenterch, etc... ils vous répondront tous en choeur que oui, effectivement, les femmes ingénieurs sont des prostituées. Pour commencer, elles n'ont pas l'intelligence pour être ingénieures, tout le monde le sait. Donc, nécessairement, elles couchent pour obtenir des avis contraires, et ce sont donc bien des prostituées, dont la présence dans les entreprises est un véritable scandale, d'où les chasses auxquelles ils se livrent tous, qu'ils se disent de gauche, de droite, du centre ou d'ailleurs.

Dans l'hypothèse où Olivier Cuzon connaîtrait des policiers ou des gendarmes qui tout comme ses très proches amis de l'extrême-gauche brestoise Arnaud Hell et Josette Brenterch soutiendraient que je suis une prostituée parce qu'ils n'ont jamais pu supporter qu'en réalité je sois ingénieure (j'ai bien été confrontée directement à ce type de policiers à Paris dans les années 1990), il ne peut pas les dénoncer comme misogynes, ce sont ses complices.

Ses dénonciations de gendarmes et policiers misogynes, nazis ou autres ne sont que postures : en affirmant tous ces gens misogynes ou autres de manière gratuite, sans en avoir jamais réellement dénoncé aucun pour de tels faits, il s'affirme lui-même non misogyne, non nazi, etc... ce qui est totalement faux.

A l'extrême-gauche, tout est factice, faux, mensonger, trompeur.

Voici l'article de Sud éducation 29 pour lequel Olivier Cuzon est poursuivi :

http://www.sudeducation29.infini.fr/spip.php?article4135

Publié le 12 octobre 2023, c'est une critique du dispositif des "classes défense sécurité globale", créé à l’issue des attentats de 2015 pour "renforcer les relations entre la défense et le système educatif suite aux attentats qui ont ensanglanté le pays, qui "ont porté atteinte aux valeurs de la République", appelant "de notre part des réponses qui passent par la connaissance, la compréhension, l’échange entre toutes les composantes de la communauté nationale"".

Pourquoi cette critique maintenant et pas plus tôt ? 

Je vois bien un rapport avec l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023, associée à la décision prise la veille par des magistrates toutes complices de la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest et de son obligé le malade mental et terroriste en chef Pascal Edouard Cyprien Luraghi, et ayant décrété, non seulement que j'étais bien une prostituée, puisque j'ai bien fait des études et toujours exercé comme ingénieur d'études en informatique tant que j'ai pu travailler, mais de plus, qu'une femme ingénieure qui conteste être une prostituée est une paranoïaque nécessitant des "soins" psychiatriques.

Pourritures !

En vérité, ils me reprochent toujours mon travail pour l'Armée de l'Air en 1993 et 1994, dont l'un des buts était de mettre fin à certains trafics d'armes qui arrangeaient bien leurs affaires.